Sujet: We meet again. [Pv. A Max Meadows] Mar 22 Jan - 20:42
" You remember what mean us. "
06 :00. Son radio réveille sonnait avec le son de l’animateur radio qui souhaitait à tout le monde un bon réveil. Cela lui faisait rire, car ils travaillaient ensemble. Ils s’écoutaient mutuellement. C’était son ami et elle l’aimait beaucoup. Cela lui remontait le moral d’être pas seule. Elle se redressa difficilement dans son lit pour s’asseoir. La paresse et la fatigue… Tout le monde sait la bonne raison. Oui, vous savez celui du lit possessif. Elle se glissa hors du lit. Elle se changea pour commencer son petit jogging du matin. Elle prit son téléphone avec sa nouvelle playlist pour écouter les chansons qui allaient défiler durant la journée. Elle prévoyait toujours ça. Et cela lui permettait de travailler en même temps que le sport. Elle restait dans sa passion. Cela était moins agaçant pour elle d’aller courir. Ses jambes bougèrent de plus en plus pour prendre un pas régulier. Elle voyait les paysages se défiler. Le froid venait harceler ses joues. Elle était partie.
07 :10. Elle était de nouveau chez elle pour prendre une douche et se préparer. Elle alluma la musique à fond. Son collègue lui avait promis de lui dédicacer une chanson le jour d’avant. Elle entendit la chanson de Radioactive de Imagine Dragons passer sur la chaîne. Elle eut un sourire combler. Robin décida de mettre un soutien-gorge blanc, avec un t-shirt blanc et un pantalon noir. Elle mit un collier et un bracelet et plusieurs bagues pour accompagner sa bague de mariage. Elle sortit un sac avec les dossiers de son boulot. Elle reçut un appel de la part de son collègue qui lui demanda si elle avait aimé sa dédicace. La jeune femme sourit inconsciemment. De toute façon, elle souriait à 80% de son temps. Elle aimait sa ville, elle aimait son travail et ses amis… Le jeune homme continua de parler pour arriver enfin au but de son appel. Il voulait un café de chez Meadows. La jeune femme n’avait jamais mis les pieds pour la seule et bonne raison qu’elle n’aimait pas ce nom qui lui rappelait temps de souvenir. Normalement, elle allait prendre son café américain dans le shop à côté de son boulot ! En voyant les premiers rayons de soleil par sa fenêtre. Elle remarqua qu’elle allait être en retard si elle ne se dépêchait pas. La jeune femme se rendait à pied au travail par flemme et aussi parce qu’elle avait prêté sa voiture à son collègue.
08 :20. Robin s’approchait de ce célèbre coin : Meadows’ Bookstore & Coffee. Elle se réchauffa sans sa veste beige et la fausse fourrure qui entourait son capuchon.La jeune femme hésita un grand moment avant de rentrer. Elle avait pourtant promis de lui ramener un de leur fameux café. Quand il fallait y aller ! Il le fallait. Elle n’avait pas envie d’être trop en retard, même si elle avait un mauvais pressentiment. Elle rentra et fut contente de voir une de ses connaissances ! Il l’accueillit avec un énorme sourire. Elle rentra d’un pas plus assurer. Elle lui demanda son meilleur café. Il lui prépara un décaféiné et son jus de chaussette habituel. Elle rajouta la sucre. Tout en rigolant avec le serveur, elle les paya. Avant de les prendre dans les mains, elle l’aperçut telle un fantôme. Elle ne se sentit pas bien en moins de deux secondes. Ses mains tremblantes, elle venait de voir un fantôme. Le vendeur se précipita pour l’aider, la voyant virer au blanc. Il la soutint pendant qu’elle mettait sa main sur sa trempe pour qu’elle se calme. Son vertige est son flashback. Ce n’était pas possible. C’était une ville vraiment perdue. Ce n’était pas possible. Le serveur lui dit qu’il allait demander à son responsable de l’aide. Elle refusa par intuition. Elle prit les cafés, en feintant un sourire pour le rassurer. Elle devait halluciner. Ce n’était pas possible. Le vendeur ne fut pas rassuré et décida d’avertir quand même son patron. Elle sortit dehors. Elle avança et posa ses gobelets pour prendre son téléphone. Son harceleur devait sûrement lui demander quand elle allait arriver avec son café. Elle le vit avant la fermeture de la porte quand un client sortit. La réalité venait de la frapper cruellement. Il était vraiment là. Il était 08h50. Cela faisait quatre ans qu’il ne s’était plus vu. La jeune femme le trouvait encore plus beau. Elle faillit lui sourire bêtement, mais elle s’en empêchait. Ses vertiges la reprirent. Elle bascula légèrement de côté pour se rattraper contre le mur. Elle devenait de nouveau pâle. Elle murmura dans sa barbe, légèrement perdue dans son état comateux.
«Je dois rêver. Ce n’est pas possible. »
Elle remit sa main sur sa trempe pour essayer de stopper ses troubles. Oui, la jeune femme avait souvent des vertiges ou des flashbacks. Il suffisait qu’elle ait quelques choses de marquantes et cela pouvait partir. Elle n’était pas folle, mais on va dire… Que cette rencontre ne pouvait qu’être le fruit de son imagination. Elle essaya de reprendre sa respiration. Elle était aussi livide qu’un linge. Elle retourna sa tête. Elle le regarda à travers la vitrine. Elle n’arrivait pas à le lâcher du regard. Son cœur se serra légèrement. Un passant l’accosta pour lui demander si elle allait bien.
«Oui, j’ai un peu abusé avec le sport. »
Elle se reprit légèrement… De toute façon, c’était le passé. Elle devait le protéger. Il ne valait mieux pas qu’il sache qu’elle est là. Elle tituba quelques pas pour s’éloigner de la vitrine. Quelle importance après tout…
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A. Max Meadows
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Sujet: Re: We meet again. [Pv. A Max Meadows] Lun 28 Jan - 22:56
We meet again
robyn ∞ max
A six heures, le réveil a entamé son travail journalier : celui de réveiller ses propriétaires à l’heure programmée afin que ces derniers puissent aller travailler. Le son qui s’en échappait n’était pas celui d’un « bip » incessant et épuisant pour les nerfs dont on avait l’habitude. En effet, les informations matinales –qu’elles soient joyeuses ou tristes- sont toujours plus agréable à écouter. Au moins on n’entend pas toujours la même chose et quand ils diffusaient une musique c’était tellement plus agréable et encourageant pour ouvrir les yeux et se lever dans le but d’entamer sa journée.
Monsieur Alexander Max Meadows ouvrit les yeux. Il ne faisait pas encore jour, la lumière ne l’aveugla donc pas cette fois-ci. Il tourna la tête sans pour autant bouger et vit qu’Isobel était enroulée autour de lui telle une vigne, la tête posée sur l’épaule de ce dernier. Le jeune brun tenta de se dégager des draps et des bras de sa compagne sans la réveiller. Et il réussit. Une fois cette tâche accompli, il se dirigea vers la salle de bain afin de commencer le train-train matinal habituel. Douche, habillage, petit déjeuner. Ce qui l’était moins, c’était peut-être l’heure à laquelle Max s’était levé. Il était rare de voir le propriétaire du Meadows’ Bookstore & Coffee debout si tôt. Enfaite, il était tout simplement rare qu’il se propose d’ouvrir la librairie. Mais quand il fallait travailler, il le fallait. Il se prit quelque chose de rapide à manger et alla déposer un léger baiser rapide sur la joue de son amie avant de monter dans la voiture pour se rendre à son lieu de travail. Il avait pris quelque chose de pas trop consistant, il était trop tôt et il n’avait pas très faim, mais quelque chose tout de même afin de ne pas avoir quelques problèmes quand il serait sur la route.
A sept heures trente le voilà enfin arrivé dans sa chère librairie. Il rentre sans pour autant ouvrir. D’ici une vingtaine de minutes arriveront deux employés qui doivent travailler ce matin. Ainsi dit le tout puissant tableau des tâches. Avant que l’heure fatidique de l’ouverture n’arrive, il se plonge alors dans son travail et finalise les listes des réassortiments à faire aussi bien dans la librairie que dans la partie café sur les étagères. Une fois les listes prêtes, il les mets en évidence sur son bureau afin que les employés sachent directement ce qu’ils ont à faire. Quand arrive sept heures cinquante et que le premier employé arrive, Max a déjà réussi à vérifier la moitié du stock des produits rattachés à la partie café et laisse l’autre jeune homme s’occuper de la préparation pour l’ouverture. Le second employé qui est une jeune demoiselle arrive, elle, à sept heures cinquante neuf et suite à un signe de tête de son coéquipier tourne la pancarte pour que cela affiche ouvert. L’horloge affiche alors huit heures pile.
Ainsi commence le flot des clients qui viennent prendre leurs cafés et petits déjeuners, que ce soit sur place ou à emporter, avant d’aller travailler. Et dire que les vingt première minutes de cette journée se déroulaient parfaitement bien. En effet, si Max avait su ce que qui allait se passer ou plutôt qui il allait rencontrer, il ne serait probablement jamais venu travailler aujourd’hui. Mais le destin est capricieux et il aime nous manipuler. Nous ne pouvons donc qu’être ses victimes, que cela soit une bonne surprise ou pas.
Alors qu’il s’occupait de remettre des bouquins vendus la veille et dont des doubles se trouvaient en réserve dans les rayons, un employé vint à lui dans le but de signaler un problème avec un client. Il ne s’agissait pas d’une plainte, mais d’une personne au bord du malaise, disait-il. Max déposa ce qu’il tenait dans les mains dans une étagère et suivit le serveur dans la partie café. Mais voilà ! Il n’y vit personne au bord de l’évanouissement. Il suggéra alors qu’elle était déjà peut-être sortie. Max ne put s’empêcher de froncer des sourcils. Une personne au bord de l’évanouissement qui parcourt la distance café/porte ? Il devait vraiment vouloir partir. Néanmoins, Max n’étant pas un homme sans cœur, il voyait bien que le jeune homme avait vraiment l’air inquiet pour ce client. Il se dirigea alors tout simplement vers la porte en laissant au préalable un client passer pour sortir. Sur ce, tandis que la porte se refermait, le serveur lui désigna une jeune femme blonde qui regardait aussi dans sa direction. Et là tout s’arrêta d’un coup.
Ses yeux s’écarquillèrent quand il la reconnut. Sans doute sous l’effet des flashbacks sans queue ni tête et qui pourtant étaient des souvenirs de leurs histoires. Il ferma les yeux inspira profondément. Combien de chances avait-il sur cette terre pour retomber un jour sur elle ? Quitte à partir, elle aurait pu le faire bien et partir loin. Lui, il avait des raisons valables de rester près de Seattle, mais elle quelles étaient les siennes ? Il vit un passant l’accoster et repartir aussitôt. Quant à elle, elle recommença sa marche ou du moins quelque chose qui ressembler à marcher mais se rapprocher plus de « tituber ». Il se pinça l’arrête du nez en signe d’exaspération et inspira un bon coup. Faisant signe à son employé de retourner au travail, il ouvrit la porte et marcha vers la blondinette.
Une fois arrivé à sa hauteur, il s’empara de son bras et l’obligea à regarder. Quand elle le regarda à son tour son regard à lui ne montrait rien. Ses yeux ne laissaient apparaître aucune émotion. Il était un être qui avait le contrôle total sur lui-même à ce moment-là.
« Est-ce que t’es si bête que ça ? Quand on est à deux doigts de l’évanouissement, en général on s’assoit et on attend que ça se calme, et non pas d’arriver près de la route, de perdre connaissance et de se faire écraser bêtement. »
Sur ce et sans lui demander son avis, il la tira jusque dans la librairie et la traina encore jusqu’à la réserve en passant devant son bureau et ce sans lui donner une chance de faire un quelconque scandale. Bien entendu il avait pris un des cafés au préalable pour pas que tout finisse par terre. Il l’assit sur un des fauteuils en tissus rouges qui trainait en réserve et déposa tous les effets de cette dernière sur une table près de là. Il sortit deux secondes et revint avec un verre d’eau et un muffin au chocolat.
Il déposa tout ça près d’elle et s’assit sur le fauteuil en face. Il l’observa pour voir si son état s’améliorer. Et dans toute cette situation une question traversa son esprit. Y-avait-il encore un peu de la Robin qu’il avait connu dans cette fille qui se trouvait en face de lui ? Peu importait la réponse. Aujourd’hui, il était heureux dans la situation dans laquelle il se trouvait. Inspirant un bon coup, il fit signe vers le verre d’eau et le muffin.
« Tu ferais mieux de prendre ça avant de trépasser complètement, je n’ai aucune envie d’appeler l’hôpital. »
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Sujet: Re: We meet again. [Pv. A Max Meadows] Lun 28 Jan - 23:52
Le destin ! La jeune femme n’y avait jamais cru. En réalité, cela était un très grand mensonge. Elle l’avait su à la première seconde qu’elle était amoureuse de cet homme. Son cœur était toujours épris pour lui pourtant… Elle bloqua. Elle sentit sa main se rabattre sur son bras l’obligeant à le regarder ! Elle revivait exactement la scène que sa mère lui avait faite. Son malaise s’amplifia et elle ne se sentait plus très bien. Cela n’arrangeait rien de voir son ancien mari. Ses yeux bleus étaient toujours aussi hypnotisant. Il arrivait toujours à l’électriser. Il avait toujours cette emprise sur elle. Sa voix lui claqua contre les oreilles telles un coup de fouet. Cela lui rappelait la réalité. Elle aurait voulu se dégager pour fuir en courant, pour fuir ce qu’il était. La jeune femme avait entendu des rumeurs sur la femme du propriétaire. Cela avait fait un peu une sorte de clignotement dans sa tête. Arwen avait fait preuve d’une grande stupidité, mais cela lui avait sauvé la vie. Aeon ! Où était-elle quand elle avait besoin d’elle ! Robin pénétra dans le magasin à nouveau. Elle avait l’impression de marcher vers sa guillotine. Au revoir beau rêve et bonjour réalité fracassante. C’était sa grande pensée.
La malheureuse revit l’employé qui fut un peu plus choqué de la voir devenir encore plus livide. C’était comme s’il lui prenait ses forces. Il ne la regardait plus de la même manière. Il était comme un robot. La jeune femme aurait voulu être aussi forte que lui, mais ce n’était pas le cas. C’était une pauvre créature blafarde qui demandait à remonter à la surface. Elle rentra dans la réserve où elle reconnut l’empreinte de déco de son ancien compagnon. Il avait tout planifié. Elle n’avait pas eu le temps de demander de l’aide et de pousser un scandale pour ce traitement de force. Il décida de la faire asseoir sur un fauteuil rouge. C’était une très bonne idée.
La jeune femme se sentait aussi vide qu’un zombie. C’était pour dire. Elle essaya de retrouver ses affaires de vue. Pendant qu’il était sorti, la jeune femme avait sorti son portable de sa poche. Elle avait vu des dizaines d’appels en absence. Il rentra à nouveau dans la pièce. Il posa un muffin au chocolat… Il devait toujours se douter qu’elle avait son faible pour cette boule calorifique. Elle préféra prendre le verre d’eau pour boire une gorgée. En reposant le verre, elle balbutia quelques mots pour le remercier. Elle resta simple et n’allait pas chercher plus loin.
«Merci. »
C’était la moindre des politesses. Elle avait envie de lui dire à quel point elle était désolée. Pourtant, cela n’était pas le cas. Son ancienne épouse ne regrettait pas de l’avoir protégé. Cela n’arrangeait pas grand-chose de le voir s’asseoir en face d’elle. Ses yeux semblaient l’examiner. La jeune femme ne pouvait pas aller mieux en un battement d’ailes. Il était la flamme qui la conduisait à sa perte. Elle s’imaginait comme un papillon de nuit qui allait à sa perte. Son regard scruta sa main gauche. Robin découvrit une bague. Cela devait être la bague de sa femme. Elle n’avait rien envie de savoir. Elle avait bien suivi son conseil. Elle eut un simple geste. Un geste qui signifiait beaucoup pour elle… Elle enleva sa bague de mariage que Max lui avait offerte pour leur mariage. Elle le posa à côté de l’assiette en refusant de toucher à la nourriture.
«Je te la rends. Ta nouvelle femme en aura grand besoin. Je vais appeler un ami pour qu’il vienne me chercher… J’espère que ta version bêta de ton ancien mariage t’a apporté des améliorations dans la nouvelle version. Je ne veux pas de ta gentillesse et encore moins de ta sympathie. »
L'animatrice radio prit son portable pour composer le numéro de son collègue. Au moment où elle voulut appuyer pour la touche appuyée, un bruit sonore la fit sursauter. Elle laissa son portable tombé par terre. Incapable de bouger comme normalement, paralysée sur sa chaise, elle essayait de se reprendre. Elle devait se montrer forte. Robin se déplaça pour s’abaisser par terre en gardant appui sur la chaise. Elle tremblait. Elle prit son portable à nouveau dans sa main, pour retenter son numéro. Elle était sûre d’une chose. Elle devait bien le faire rire. Son ancienne femme bizarre était en train de jouer la carte de la méchanceté pour se protéger. Il ne devait pas savoir pourquoi elle était partie et elle n’avait pas envie de savoir quoi ce soit.
Arwen était jalouse et blessée. Il s’était remarié. La jeune femme n’avait toujours pas réussi à l’oublier et lui… Il s’était remarié. Comment dire… Elle essaya de reprendre tout son courage pour fuir la bête de ses cauchemars et de ses rêves. Son esprit se bloqua. Elle n’avait pas à lui donner d’explication. Elle ne voulait plus l’entendre. Elle était la méchante dans l’histoire. Il fallait qu’elle le reste.
Elle ferma une seconde ses yeux pour revivre cette scène quelque année plus tôt. Elle lui avait promis une explication, mais elle était partie sans lui la donner. Elle avait pris la fuite. C’était le seul moyen ! Il n’aurait ne pas repartir dans les bras de sa très chère épouse. Elle avait fini avec cette histoire finie tout court ! Il fallait qu’elle se remotive et qu’elle avance ! Pourtant, elle n’était pas stupide. Il n’allait pas la laisser partir dans cet état, avec ce qu’elle avait dit et encore moins prendre la fuite une deuxième fois. De toute façon, il avait sa vie et elle la sienne…. Même s’il n’avait pas encore disparu de ses pensées.
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Sujet: Re: We meet again. [Pv. A Max Meadows] Jeu 28 Fév - 16:53
We meet again
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Il la fixait, la détaillait. A part sa pâleur, tout dans son physique lui rappelait celle qu'il avait épousée. Mais le physique ne fait pas la personnalité et finalement peut-être était-elle complètement différente de celle qui avait aimé ! Oui ! Il valait mieux se dire cela plutôt que de vivre avec des pourquoi et des regrets. Un an et demi cela avait déjà été de trop pour Max. Elle le remercia, mais il l'entendit à peine. Il continuait de la fixer et sa pâleur l'inquiétait un peu. Il vit le regard de son ex-femme se diriger sur sa main gauche. Tout d'un coup c'est comme la blague qu'il portait depuis un certain temps déjà lui brûlait le doigt et il la dégagea de l'accoudoir pour la recouvrir de son autre main. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement lorsqu'il la vit porter sa main droite à son annulaire gauche. Bizarrement, il n'avait pas remarqué une seule seconde qu'elle avait toujours sa bague de mariage à son doigt. Pourquoi l'avait-elle toujours d'ailleurs ? Elle l'avait bien quitté pourtant ! Arf ! Tout cela était en passe de lui donner la migraine. Il ne comprit même pas lorsqu'elle lui tendit la bague. C'est tout juste s'il l'écouta. Il la fixait toujours impassible, ne laissant rien montrer.
«Je te la rends. Ta nouvelle femme en aura grand besoin. Je vais appeler un ami pour qu’il vienne me chercher… J’espère que ta version bêta de ton ancien mariage t’a apporté des améliorations dans la nouvelle version. Je ne veux pas de ta gentillesse et encore moins de ta sympathie. »
Quoi !? Dans quel délire elle était encore partie ! Une douleur lui lança à la tête et il se pencha en avant pour mettre son visage dans ses mains tandis que ses coudes prenaient appuis sur ses genoux. Il saisit la bague sans regarder, plus par automatisme que par volonté propre. Lui qui s'était levé de bonne humeur se retrouvait fatigué tout d'un coup. S'en était trop, il n'en pouvait plus. Au départ, il voulait juste l'aider à reprendre des couleurs et qu'elle reparte vite chez elle et à la place, cela devenait une sorte de réglage de compte et de reproches voilés. C'était quoi son problème ? Pourquoi est-ce qu'elle se comportait comme s'il s'était comporté en monstre alors que c'est elle qui l'avait quitté ? Elle n'avait tout de même pas espéré qu'il reste une loque toute sa vie en attendant son retour ? Qu'il reste sagement chez lui, coupé de tout contact humain jusqu'à ce qu'elle se rendre compte d'il ne savait trop quoi ?!! Et puis quoi encore !!!
Il continua à se taire préférant garder le silence ! Jugeant que c'était la meilleure chose à faire. Du moins pour le moment. Il l'entendit prendre quelque chose puis appuyer sur des touches. Elle devait sans doute se servir de son portable Oui, oui, par pitié ! Contacte quelqu'un et va-t-en ! Il était au bord de la crise de nerf. Il sursauta légèrement en entendant un bruit sourd. Elle avait lâché son portable. La tête toujours entre les mains, il ouvrit un œil et vit le portable par terre avant de voir la main de la blondinette le ramasser. Il leva légèrement la tête la regardant cette fois d'un œil vide recomposer le numéro. Tout d'un coup un accès de rage le prit. Il laissa tomber la bague par terre, se passa les deux mains dans les cheveux - signe d'agacement profond chez lui- se leva, ferma la porte de la réserve à double tour afin que personne ne vienne les déranger et se précipita finalement sur elle. Il se mit derrière son fauteuil, plaqua sa main sur la bouche de son ex afin qu'elle reste muette et saisit son portable pile au moment où l'ami de cette dernière décrochait à l'autre bout de la ligne. Le garçon lâcha une phrase sur un ton mi-amusé, mi-reproche, lui demandant où elle était et disant qu'elle lui paierait un autre café si jamais le sien était froid et elle en retard au travail. Il ne se fit pas prier pour répondre.
« Bonjour ! Je suis Monsieur Meadows, propriétaire de la librairie ! Je vous appelle pour vous avertir qu'un de mes employés m'a averti il y a tout juste 10 minutes que votre amie a tout d'un coup eut un petit coup de faiblesse. Elle était toute pâle et j'ai jugé opportun de la faire s'asseoir et se reposer un peu avant de la faire repartir avec vos cafés. Je vous promets que dès qu'elle a repris des couleurs, elle vous rejoint au travail. Je vous offrirai même des cafés chauds. En attendant passez une bonne journée ! »
Et il raccrocha sans même laisser le temps au garçon de répondre. Il se retourna tout en libérant Robin et jeta le portable de cette dernière sur un canapé se situant contre le mur dans un coin de la pièce. Puis, il entreprit de faire le tour afin de se retrouver de nouveau en face de la blondinette. Il avait les sourcils fronçais, une ride du lion et un regard noir qui montraient sa colère et son mécontentement. Il était si proche d'elle qu'ils se touchaient presque et c'est à peine s'il reconnut la voix froide qui s'échappa de sa bouche lorsqu'il lui parla enfin. Si froide et si calme, que des cris auraient parût bien futile à la place !
« C'est quoi ton putain de problème ? Tu croyais quoi ? Qu'une fois que tu m'aurais quitté j'allais attendre indéfiniment ton retour ? Surtout après que tu m'aies trompé ! Qu'à 21 ans j'allais gâcher ma vie à te pleurer ? ...Tu crois que tu peux me faire des reproches ? Oui je me suis remarié et alors ?! Cette fois j'ai pas fait la connerie de me marier à une inconnue mais à quelqu'un que je connaissais bien et qui, elle, ne m'avait jamais abandonné. C'est Isobel qui m'a relevé après ton départ. Elle a fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui et c'est grâce à elle que j'ai construit mon empire, alors je ne te permets pas de me faire des reproches sur mon remariage, de me parler comme si c'était moi l'ordure qui avait tout gâché ! »
Il se releva, s'écartant ainsi d'elle et retourne s'asseoir sur le fauteuil d'en face. Voyant la bague, il la ramassa et la lança de manière à ce qu'elle atterrisse délicatement sur les genoux de Robin. Le beau brun aux yeux bleus s'affaissa sur son fauteuil et continua de regarder son invité surprise de la journée. Il se rendit compte que malgré ses 25 ans, il était toujours puéril par certains côtés. Elle lui avait fait mal et il voulait lui rendre la pareille. Lui faire mal, même s'il n'était pas certain d'y arriver.
« Tu peux garder ta bague, la jeter, faire ce que tu en veux. Il serait vraiment malvenu de ma part de la lui offrir, tu ne crois pas ? De plus la sienne est de bien meilleure qualité et vaut dix fois celle-ci. Après ce qu'elle a fait pour moi après ton départ il était normal que je lui offre...tout ce qu'elle désirait.» Il fit de nouveau une pause avant d'inspirer et de reprendre avec la question qu'il avait rangée de côté pendant tant d'années. Mais cette fois c'est d'une voix plus douce, qui laissait tout juste entrevoir l'homme blessé qu'il avait été et qu'il était encore en quelque sorte. « Ces dernières années j'ai fait comme si ça n'avait plus d'importance, mais te revoir devant moi me fait réaliser que j'ai besoin de savoir. Rappel-toi. Tu m'avais promis une explication. Pourquoi t'es partie ? Pourquoi tu m'as trompé ? Je ne te laisserai pas sortir sans une réponse. J'ai la clé et la porte est verrouillée.»
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Sujet: Re: We meet again. [Pv. A Max Meadows] Jeu 28 Fév - 21:50
Il n’était pas seul à être dans tous états ! La jeune femme était sur ses gardes. Pourtant, elle ne le vit pas venir son coup de génie. Il mit sa main sur sa bouche qui fit qu’elle ne pouvait plus rien dire. Elle n’avait pas envie de le mordre. Si son ami devait venir. Cela ne serait pas de bon augure ! Cela n’allait pas être de bon augure. La jeune femme était aussi faible qu’un nouveau-né, mais elle commençait à avoir la hargne d’un animal en cage. Ses yeux regardèrent son ancien mari fermer cette (putain de) porte. Elle était coincée. Elle bandit de son fauteuil pour aller secouer frénétiquement la poignée de la porte. Rien à faire, c’était vraiment fermer à double tour. Elle essayait de se calmer, mais elle sentait la chaleur s’installer dans son corps et plus particulièrement dans les joues. Il avait été vraiment malin ! Ce n’était pas pour rien… Qu’il avait été son mari. Elle avait une forte envie de lui tordre le cou.
Il avait parlé avec son collège. Il lui avait parlé tellement froidement qu’elle avait envie de le mordre jusqu’au sang ! Elle était tellement en colère. Surtout au moment il décida de parler de la bague ! Oui, Isobel, Isobel ! Il n’avait cas rester avec elle. Elle avait envie de prendre le fauteuil pour percer et s’enfuir. C’est seulement quand il lui avait avoué que la porte était scellée… Qu’elle se retrouvait à ce moment précis. Elle tapa contre la porte, mais rien à faire. C’était trop à l’arrière pour qu’un de ses employés entende ! La jeune femme n’était toujours pas remise ! Il croyait quoi ! La colère était le plus vilain des défauts et des sentiments. La jeune femme frappa la porte. Elle prit le fauteuil pour lui donner un cou de pied et prendre le verre et le lancer au bout de l’eau pièce ! Elle détestait se retrouver coincée telle une souris. Cela lui rappelait sa mère.
«Tu crois quoi ! Que c’est en M’ENFERMANT ! Que tu vas avoir tes réponses ! Oh oui, la magnifique chance que tu as ! Fais-lui des enfants. Mène ta vie. »
La jeune femme jura pendant quelques minutes. Sa tête ne suivit plus. Les migraines revinrent pour la frapper plus fort. Elle se vit courir dans la forêt en criant. Elle se mit dans un coin en boule. Elle avait éclaté. Cela n’était pas le grand show. Mais elle s’était vidée… Avec son mal de tête, je ne vous expliquais pas le calvaire que ce serait de rigoler. Parce que oui, elle rigolait ! C’était ironique après tout. Elle leva la main pour ramasser le couteau qui était sur le bureau. Après tout, c’était vrai… Elle aurait dû partir loin d’ici, quand Aeon avait disparu. Elle était plus que vulnérable. Le couteau dans sa main, sa tête qui se pencha pour observer Max, son regard n’était pas le même que d’habitude. Il y avait tellement de sentiments. Elle se releva difficilement pour s’asseoir sur le rebord du bureau. Il voulait avoir une explication. Il allait en avoir une.
«Tu sais quoi. Je ne veux pas te la donner cette explication. Après tout, c’est moi la méchante dans cette histoire. Je t’ai trompé. Je suis sortie et j’ai recroisé un bel homme. Je me suis laissée séduite et voilà. Je suis partie avec lui ? Cela ne te suffit pas comme histoire ! Non, bien sûr que non ! Je suis bête ! Tu veux te sentir mal ! Tu veux savoir la vérité. Cette fameuse explication que je ne pouvais te donner ! »
La jeune femme se leva et avança au milieu de la pièce en tendant un moment le bras de son côté avec le couteau comme un italien pour restocturer l’histoire. La jeune femme y prêtait tellement une hargne sans fin ! Elle était jalouse de sa nouvelle femme. Elle en avait le droit ! Non ? La jeune femme le voyait. Elle avait pris le poil de la bête. Elle était de nouveau rentrée dans la peau du jour. Où elle l’avait quitté pour le protéger ! Il ne savait rien. Elle était partie. Son père l’avait évacué avec l’aide de la police pour pas qu’on la retrouve d’où le changement de prénom.
«Monsieur Meadows, je me présente Robin Hawkins. Les autorités m’ont demandé de changer de prénom. J’ai pris le deuxième que mon père m’avait donné. Par où commencer ! Par le premier scoop ! Je t’ai jamais trompé. C’était juste un mensonge pour que je disparaisse plus facilement de ta vie. Surprise ! Pour le deuxième scoop, ma mère était malade… On peut dire très très malade. Tu sais le jour où je suis partie faire la fête chez des amies et que j’aurais pu rencontrer soi-disant ce mec parfait que tu as dû haïr sûrement. Ben ce n’était pas vrai ! Je venais d’apprendre que… »
C’était impossible à elle de le dire. Il n’avait qu’à faire le reliement. Elle chercha dans sa veste son porte-monnaie. Elle le prit et le lança dans sa direction. Quand je dis lancer, c’était vraiment le terme approprié. Elle se déchargeait ! Mourir, elle n’en avait rien à faire ! Elle était déjà morte intérieurement. Tout le self-contrôle et sa positive attitude semblaient s’être envolés comme ça. Comme par magie. Pouf. Sa voix reprit pour prendre un peu plus d’assurance.
«Regarde la photo dans la poche extérieure… Tu y trouveras quelque chose qui ne te fera pas du tout plaisir. Crois-moi… Si tu n’es pas capable d’encaisser, ne regarde pas et laisse-moi partir. Car cela ne servira à rien. »
La jeune femme sentit ses larmes couler sur sa joue. Elle les sécha avec la paume de la main. Elle avait jusqu’à maintenant toujours résister à ignorer ça dans sa partie. Il sortit l’image en noir et blanc. C’était la seule preuve qu’elle avançait qui pouvait la croire dessus. Leur enfant… Elle mit sa main sur le front toujours en gardant le couteau dans son autre main…
«C’est l’échographie de ton enfant, enfin le nôtre. Je suis allée l’annoncer à ma mère… Ses félicitations furent celles de me pousser dans les escaliers et cette fameuse nuit avant que je te demande de signer les papiers du divorce… Je l’avais perdu. Ma mère voulait que je parte… Sinon… »
Ses yeux se centrèrent dans les siens…
«Elle allait te tuer. Mon père l’a fait enfermer. Elle devenait folle. J’ai décidé de partir pour que jamais elle te fasse du mal. Je t’ai toujours aimé. Donc cette bague, j’en veux plus. Je ne veux plus rester dans un endroit avec toi. Va rejoindre ta femme et continue de lui offrir les plus beaux bijoux. Les plus beaux habits ! Qu’est-ce que j’en ai a faire ! J’ai vécu la plus merveilleuse des rencontres. J’ai eu un mari qui était des plus parfaits et dont j’avais juré de le protéger par les lois du mariage. Je suis partie vivre ici. »
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A. Max Meadows
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Sujet: Re: We meet again. [Pv. A Max Meadows] Sam 8 Mar - 17:12
We meet again
robyn ∞ max
Il ne s'était pas attendu à ce genre de réaction de sa part. Dans ses souvenirs de Robyn, cette dernière n'avait pas été aussi impulsive. Déchainée, à la limite de la folie. On aurait dit un véritable animal en cage. Max, se préoccupait à peine de la suivre des yeux. Il feignait une indifférence plus que convaincante à un tel comportement. Assis sur son fauteuil, il la laissa faire tout ce que bon lui passer par la tête sans broncher. Taper dans la porte avec les poings ou le pied, jeter le verre et tutti quanti. Même quand elle hurla sur lui, il ne broncha pas et resta impassible à sa fureur toute nouvelle. Chance, chance. En réalité, c'était vite parler et au vue de la situation où il en était réellement avec Isobel, il n'y aurait aucune progéniture. Pour dire la vérité, cette dernière était revenue, l'espace d'un week-end et cela avait dérapé. C'était seulement question de demander un service et ils avaient fini dans le même lit comme quand ils filaient leur belle « amitié et plus si affinité ». De plus, son ex-femme n'avait qu'à crier si ça lui faisait plaisir, il n'ouvrirait pas cette porte tant qu'il n'aura pas eu ses réponses. Son regard froid et glacial comme l'arctique suivit chacun de ses mouvements. Du moment où elle se roula en boule dans un coin, en passant par sa crise d'hilarité, jusqu'à ce qu'elle se relève, allant se positionner près de son bureau afin de mettre la main sur son coupe papier. Max se sentait un peu moins en confiance tout d'un coup, même s’il mettait tout en œuvre intérieurement pour le cacher. En ce moment même, cette folle ne ressemblait en rien à la femme qu'il aimait. Il s'inquiétait aussi de la voir armée ainsi. Quelle folie allait-elle faire ? Se blesser ? Le blesser lui ? Bon sang.
Ses traits se durcirent encore plus lorsqu'elle recommença à parler en évoquant cette histoire d'infidélité. Il se tendit et serra les dents au point, presque, de lui faire mal. Non! ça ne lui suffisait pas comme histoire. Si elle était la méchante, pourquoi ne lui donnait-elle pas les raisons de cette mascarade qu'elle lui avait infligée des années plus tôt et se faisait un plaisir de reproduire ici en mode folle furieuse. Il était hors de question pour lui de se laisser impressionner. Max se savait dans ses droits, même si séquestrer quelqu'un n'était pas vraiment légal. Oui! oui! oui et oui! donne cette fichue explication qu'on en finisse une bonne fois pour toute. Qu'il puisse classer ce putain dossier de sa vie dans les affaires classées et ne plus se soucier de cette femme et de leur histoire. Peu importe, les sentiments qu'il éprouvait encore pour elle. Il ferait en sorte que le temps les balaye. Alors qu'elle recommença à bouger, signe de son agitation profonde, Max, lui, restait impassible et immobile. Se lever du fauteuil pour se retrouver face à elle et restait ainsi lui permettait de garder son calme et étaient de toute manière caractéristique de sa personnalité qui se traduisait par tout dans les mots et le regard ainsi qu'une économie de mouvement.
Ce qui le déconcerta ce fut sa manière de commencer sa phrase suivante. Pourquoi se présenter de la sorte ? Le flot de paroles qui suivit ne fut pas plus censé à ses yeux. Il entendait, mais plus elle débitait et moins il arrivait à analyser vite l'information. On aurait dit que quelque chose le mettait en garde contre les révélations à venir. Comme s’il savait déjà que ça ne lui plairait pas, mais absolument pas. Tout d’un coup ce n’était plus une histoire d’adultère. Et qu’est-ce que sa mère venait faire dans cette histoire ? Bien entendu, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle lui balance son porte-monnaie avec une telle force et réussit tout juste à l’attraper de justesse. Ce porte-monnaie dans la main, il ne savait pas ce qu’il devait en faire. Perplexe. Tel était le mot pour décrire son état qu’il n’essayait plus de cacher derrière un masque. A partir du moment où elle se remit à parler, c’est comme si ses mains agissaient au –delà de sa volonté, faisant exactement ce qu’elle disait. Il ne prit même pas compte de son avertissement. Cela faisait bien trop longtemps qu’il voulait son explication pour reculer maintenant. Alors qu’il était si proche de cette putain de vérité. Ce qu’il en sortit était une image en noire et blanc. Une photo. Plus encore, une échographie.
« Bordel ! C’est quoi ça ? », dit-il en essayant de retenir la colère qui venait de monter d’un coup en lui.
Il n’était ni bête, ni avait séché ses cours de sciences naturelles et savait par conséquent ce que cela signifiait. Mais, il avait besoin de l’entendre. De le concrétiser par des mots. Ses mots. C’est ce que son ex-compagne fit. Il aurait pu partager sa peine et être compatissant, surtout en la voyant ainsi en larmes mais il ne le voulait pas. Obnubilé par la rage qui lui inspirait cette révélation. Il avait failli être père. Il avait failli avoir un enfant... correction, il avait eu un enfant pendant un certain temps et avait été père. Et le pire, c’est qu’elle le lui avait caché. Elle lui avait privé de ça. De sa chair et de son sang.
Leurs regards finirent par s’accrocher et chacun fixé l’autre. Il l’écoutait mais c’est comme si la moitié de ce qu’elle disait n’avait pas de sens. Elle disait que c’était pour son bien, qu’elle l’aimait toujours. Il comprenait ses inquiétudes mais ne les acceptait pas. Elle aurait dû venir le lui annoncer. Il avait été son mari, la personne avec qui elle s’était engagée à faire sa vie dans la joie comme la tristesse, à prendre toute les décisions. En ce moment même, elle était un être égoïste à ses yeux. Yeux qu’il ne supporta plus de regarder ainsi fixement. Tout d’un coup, il fallait que sa rage éclate et il renversa la table sur laquelle se trouvait le verre d’eau et le muffin pour ensuite donner un coup de pied dans un des fauteuils qui se renversa sous le choc de l’impact. Il devait faire un grand effort pour s’empêcher de broyer la photo qu’il détenait dans sa main. Finalement il se retourna et se précipita sur elle. Lui saisissant le poignet armé avec fermeté, il le tint à distance sans se soucier s’il la blessait ou pas. Son autre main se porta à son cou et l’enserra avec fermeté sans pour autant l’étrangler. Il ne prenait plus la peine de cacher quoique ce soit de ses ressentiments et la fixait avec une colère non voilée et les mots, crachés, sortirent sans être criés mais ne cachant en aucun cas son « mécontentement ».
« Comment tu oses jouer les martyres ? Tu m’as privé de mon enfant. Mort ou vif, tu aurais dû me le dire. Tu aurais dû tout me dire. Le fait que tu te sois enfuie de la sorte prouve juste que tu n’avais pas assez confiance en moi pour nous protéger tous les deux. Les enfants qu’on aurait pu avoir, toi et moi. Finalement, t’as bien fait de partir. Tu as révélé ce mariage tel qu’il était : une mascarade. Peu importe les déclarations d’amour que tu me sors, j’ai du mal à les croire. Tu t’es amusée du premier abruti qui est tombé amoureux de toi. »
Involontairement, cette main sur ce cou fragile avait commencé à serrer son étreinte. Il s’en rendit compte et fini par se dégager non sans lui prendre le coupe papier des mains de manière brutale pour être sûre et certaine qu’elle le lâche. Lui tournant le dos, il s’éloigna d’elle pour essayer de reprendre ses esprits. Max profita de passer à côté d’une étagère en bois vide pour y planter le couteau et senti les larmes commençaient à lui monter aux yeux.
« Si tu t’étais un minimum renseignée, tu saurais que Isobel et moi sommes divorcés depuis six mois. Alors garde tes accusations à deux balles pour le prochain mec que tu voudras berner. »
Se taisant il sentit ses yeux devenir humide. Il passa sa main dans ses cheveux, les plaquant en arrière afin d’essayer de contenir le flot d’émotions qui l’envahissait de toute part. Lui qui avait l’habitude d’être impassible depuis que Isobel l’avait aidé à se reconstruire. Il savait très bien que si sa meilleure amie et lui étaient juste restés amis, c’était bien parce qu’elle savait ce qu’il avait décidé de se cacher afin de revenir sain d’esprit et un homme qui serait de diriger sa vie et son empire : il aimait toujours Robyn et l’aimerait sans doute encore longtemps.
« Tu n’as en aucun cas le droit de blâmer Isobel. Après ton départ, j’étais pire qu’une merde et c’est elle qui m’a poussé à revivre. C’est à elle que je dois tout ce que j’ai aujourd’hui, l’homme que je suis devenu. » Il la pointa d’un doigt rageur. « C’est grâce à elle que je ne suis plus l’homme que tu as brisé. Je t’aimais et toi tu m’as abandonné… Et aujourd’hui, j’apprends qu’en plus de ça tu portais notre enfant.» Il s’arrêta un instant pour prendre une grande inspiration. « Tu aurais dû me le dire pour ta mère. T’aurais dû m’en parler, avoir assez confiance en moi pour me l’expliquer. On serait partis ensembles et je nous aurai mis à l’abri ».
Son regard était humide et plongé dans celui de Robyn. Il finit par lâché de nouveau son regard et secoua la tête comme s’il n’en revenait toujours pas de tout cela. Comme si toute cette conversation n’était pas réelle. Il alla ramasser le portefeuille de Robyn et rangea la photo de l’échographie non sans y jeter un dernier coup d’œil. S’en était presque douloureux. Mais, il s’y résigna. Puis, il se dirigea vers la porte et la déverrouilla. Enfin, il fit le trajet jusqu’à la femme qui l’avait brisé et lui tendit son porte-monnaie.
« Tu sais quoi ? Ta mère a finalement réussi ce qu’elle voulait. Sauf, que ce n’est pas elle qui a commis cet acte que tu t’évertuais tant à me préserver. Tu m’as tué Robyn. Toi et toi seul. Pendant trois ans, j’ai été mort. Et c’est toi et personne d’autre qui m’a poignardé. »
Code by Silver Lungs
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Somebody that I used to know
❝Now and then I think of when we were together. I still remember.❞
Sujet: Re: We meet again. [Pv. A Max Meadows] Sam 8 Mar - 21:33
L’amour était une chose vraiment éphémère. Il y avait rien à dire là-dessus. Ce couteau dans ma main me réconfortait. C’était comme si j’avais quelque chose pour me défendre. C’était comme s’il me servait de barrière. C’était comme si je mettais un instrument de musique pour rythmer mon dialogue. Je savais parfaitement que je ressemblais à une folle. J’avais les cheveux en bataille. J’étais complètement déboussolée, perdue entre autres. J’avais cette rage qui m’animait autant. J’avais tellement voulu le revoir, maintenant qu’il était là. J’étais complètement perdu. Mon vertige m’empêchait de vraiment savoir si tout ceci était une simple imagination. Peut-être qu’elle faisait un cauchemar ? Cela lui avait beaucoup pris à un moment. Peut-être qu’elle devait de nouveau se concentrer pour ne pas perdre le fil. Elle était pire qu’une lionne en cage. Elle ferma un moment les yeux pendant qu’il observait la photo pour se souvenir un instant des moments qu’elle avait passé avec lui. Mon regard recherchait le sien pour finir mon discours. J’avais besoin d’extérioriser ce que j’avais gardé pour le protéger. Je ne voulais pas le perdre. Je me rappelais encore de ce moment avec lui. Je me rappelais de notre chanson. La réalité me frappa au visage de la même manière que j’avais perdu mon enfant. Mon bébé, je m’en voulais depuis toujours. J’aurais du fuir avec lui… Mais je ne voulais pas qu’il rame avec moi. Il avait une sœur. Je me voyais pas lui dire de tout quitter pour moi. Je ne pouvais pas l’entraîner dans ma chute avec moi. Comment le pouvais-je ? Je revoyais ma mère enfermer dans cette hôpital. Peut-être que j’y avais ma place. J’avais eu tout ce que je souhaitais jusqu’à ce que cela se passe. Pourtant, je vis mon ex-mari dans un état que je n’avais jamais imaginé le voir. J’avais besoin de finir. Il était en colère. Il avait le droit. Je venais de lui annoncer cela comme si j’enlevais un pansement à la va-vite. Cela fait toujours le plus mal. La vérité était que je ne savais plus ce que je voulais. J’avais mis du temps à oublier son odeur, son regard et ses lèvres… Il se leva pour venir vers moi. Sa main me saisit mon poignet. Pourtant, ce fut mon tour de rester immobile. Je n’arrivais plus à bouger. C’était comme si mon démon intérieur ne voulait plus que je bouge. Son autre main se mit sur son cou. Mon regard le regardait toujours. Les larmes continuaient de couler. C’était plus fort qu’elle. Ses paroles furent ce qu’elle avait besoin d’entendre. Je n’osais plus lui répondre. Je le laissais faire. Sa main se resserra. Ma respiration se faisait difficile, mais je ne voulais pas avoir peur de lui. Elle sentit le fait qu’il lui prit son couteau de cuisine. Il lui avoua que les rumeurs du coin était fausse. Il n’était plus avec Isobel. Je n’avais rien dit vis-à-vis de ce mariage. Il pouvait se remarier avec qui il souhaitait. Non, il ne pouvait pas… Je ne le supportais pas. Mes yeux fixèrent sa main qui allait essayer de manipuler ses cheveux rebelles. Il recommença à parler pour me dire mes quartes vérités. Je ne savais plus si la vérité était bien présente. Il me dit des choses sur mon départ qui me laissa tellement perplexe. J’ouvris la bouche pour la refermer. Je n’osais toujours rien dire. Aucun son ne voulait sortir. Je m’étouffais dans mon propre mutisme.
Son regard replongea dans le mien pour dévier. Cela n’était pas facile à digérer il fallait l’avouer. On n’avait pas le droit de vivre une vie pareil. Je restais persuader qu’il était le seul homme sur terre. J’étais aussi persuadé que j’étais la pire chose qui lui était arrivé. Je n’avais pas envie de lui pourrir encore plus son existence. Je n’avais pas envie de le perdre. Je n’avais jamais voulu cela. Il rangeait l’échographie dans le porte feuille. Il ouvrit la porte pourtant je restais là au milieu de la salle. Le désordre y régnait. Elle s’y sentait à sa place. Sa vie avait toujours été un désastre. Il avait été la meilleure chose qu’il lui soit arrivé. Il reprit la parole pendant qu’elle prenait le porte monnaie de ses mains tremblantes. Son teint était toujours aussi blanc. On aurait pu croire qu’elle était morte depuis un moment. Il me mit la faute dessus. Je ne pouvais pas le laisser dire ça. Je ne pouvais pas lui dire qu’il avait raison pourtant… Je ne pouvais pas voir en mon geste quelque chose de mal.
«Tu sais que notre mariage n’était pas une mascarade. J’ai perdu la chose que je tenais le plus au monde. Je ne pouvais pas me permettre de te voir mort. Tu vis toujours aujourd’hui… C’était le plus important à mes yeux. Je ne voulais pas que tu souffres.»
Il ne pouvait pas comprendre ce que j’avais traversé. Cela avait été si dure. Cela m’avait aussi détruite. Vous imaginez perdre un enfant. Il n’avait pas vu le test de grossesse. Il n’avait pas vu à quel point la joie m’avait envahi à ce moment. J’aurais du pleurer dans ses bras. Pourtant, j’avais tellement peur. Je n’osais plus le regarder. La tête baissait. Je me sentais si fatiguée, si mal… Je rassemblais le reste de force qu’il me restait. Je ne pouvais pas partir comme ça. Je n’avais pas envie d’être la source de son malheur. Le problème, c’était quand on était marié et qu’on aimait une personne. On arrivait jamais à tourner la page. Il y avait toujours un truc qui faisait que la distance ou le fait qu’un autre fréquente à nouveau… Cela blessait. J’avais tout fait pour le sauver. Je venais de perdre mon enfant. Je n’avais pas envie de me retrouver veuve. Je ne l’aurais pas supporter. Mes mots furent faibles à présent.
«Max. Je n’avais pas envie que tu sombres avec moi. Je te faisais confiance… Ce n’était pas ça. Si on t’aurait demandé de me quitter pour que je vive, je suis sûr que tu l’aurais fait sans hésiter. Je ne pouvais pas te perdre. C’est un sacrifice que je ne regretterais jamais pour te voir encore aujourd’hui vivant.»
À la fin de ma phrase, je l’observais droit dans les yeux. Je ne pouvais pas lui mentir plus longtemps. Il pouvait m’en vouloir temps qu’il le voudrait de lui avoir caché la vérité et de lui avoir menti. Je l’ai fait pour le protéger. Cela n’était pas comme si j’étais une garce qui voulait l’amadouer. Jamais, je ne l’aurais pas. Je fermais un instant les yeux pour laisser une dernière larme tomber en m’essuyant les yeux pour enlever toute trace de ce qui venait de se passer. Je me dirigeais vers le canapé au fond de la pièce pour récupérer mon portable. Mon mal de tête n’était toujours pas passé. Je me sentais toujours plus nauséeuse. Je sentis un voile noir s’installer. Je n’avais pas envie de craquer. Je pris mon portable. Pourtant, mes jambes cédèrent. Je n’avais plus mon mot à dire.
«Non pas maintenant.»
Un murmure venait de s’échapper de sa bouche pendant qu’elle sombrait dans un cauchemar. Des flashs se créèrent. Une forêt très dense. Des hurlements. Plusieurs bruits de pas. Une peur qui ne me quittait pas. Je. Je. Je devais agir. Je regardais ma main avec un couteau ensanglanté dedans. Je venais de perdre le contrôle de la situation. Je criais le nom de Aeon. Je la vis sortir pour venir vers moi. Elle était dans un état second. Elle se rapprochait, mais je fuyais. Je ne pouvais pas faire autrement. Je me retrouvais après avoir traverser une porte quelconque dans mon ancien appartement. Je préparais à manger… Il allait bientôt arriver. J’avais une petite fille qui me regardait. Je revoyais ma mère qui la poussait dans les escaliers. Tout allait si rapidement que je me perdis. J’hurlais. J’ouvris lentement les yeux pour me sortir de ce cauchemar qui avait l’air si réelle. Il ne fallait pas que j’en parle. Il fallait pas que j’en parle. Il en était hors de question. Ma première réaction fut de me lever comme si j’essayais de fuir. Je sentis un vent de panique et une personne qui me retint en me disant de me calmer. Je repris une respiration pour me calmer. Un infirmier me dit de me calmer. Il m’expliqua que j’avais fait un malaise. Qu’il fallait que je me calme, je repris ma décision. Je mis mes mains sur mon visage. Je réfléchis sur ce qui venait de se passer. J’étais perdue. C’était pas la première fois que cela m’arrivait… La dernière fois, c’était il y a quelque temps. L’infirmier essaya de me dire de me reposer encore un moment. Je m’allongeais à nouveau pour regarder le plafond. J’essayais de savoir si la rencontre avec Max était réelle ou pas… Il fallait que je m’en souvienne. Mon moniteur s’accélérait à nouveau l’infirmier rentrait à nouveau dans la pièce : « Madame, calmez-vous. Respirez. Regardez moi et imitez-moi. ». Il prit une aspiration puis une expiration. Je l’imitais pour essayer de reprendre mon contrôle. Rien à faire, je n’arrivais pas. Un médecin rentrait dans la pièce pour me donner un somnifère pour que je puisse rassembler des forces. J’entendis un médecin donner une explication au loin : « Excusez-moi, mais nous. Ah. Oui. Nous ne savons pas tellement ce qui lui ai arrivé. Elle a souffert d’amnésie sur une période de sa vie… Enfin, elle a une santé fragile. ». Quand je voulus regarder dans la direction de ses mots je sombrais à nouveau dans l’obscurité.
Je me revoyais dans ses bras. Je ne pouvais pas le quitter. C’était plus fort que moi. Nous dansions sur notre chanson. Je me rappellerais toujours de ce moment. Ce bar miteux, qui avait été notre lieu de rencontre, j’étais vraiment tranquille. Je n’avais plus envie de bouger. Ses bras me réconfortaient. Mes yeux s’ouvrirent petit à petit. J’avais plus ou moins repris des couleurs. Je me sentais un peu mieux. Je ne bougeais pas pour autant. Ma respiration reprit petit à petit. J’essayais de me redresser pour voir où je me trouvais exactement. Mon regard s’arrêta déjà sur mes vêtements, ensuite mon regard balaya la pièce. Instinctivement, je posais une question stupide.
«Il y a quelqu’un ?»
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Sujet: Re: We meet again. [Pv. A Max Meadows]
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We meet again. [Pv. A Max Meadows]
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