C’est Freedom Corporation qui avait chargé les Torrance de s’occuper de Sloan lorsqu’il était haut comme trois pouces. Il n'y a jamais cru avant qu'il n'eut vraiment la preuve d'avoir été abandonné lorsqu'un huissier est venu frapper à sa porte pour lui annoncer qu'il était l'unique héritier de sa soi-disant mère biologique. Après cela il fit toujours confiance à ses parents adoptifs. Sloan avait toujours été un garçon timide, il s'enfermait toujours dans son monde idéaliste où tout était parfait et il n'avait rien à craindre de personne. Il était comme ça, très affectueux, toujours souriant. Un sourire qui cachait légèrement sa folie. Son détachement à la réalité qui était parfois trop présente. C'est pour ça qu'il était marrant, sa folie le rendait appréciable. On aimait le voir jouer et faire voler en éclats les ailes d’un avion en plastique. Les ailes qui se retrouvaient très souvent dans la purée du repas du soir.

Beaucoup de personnes ont pensé à vouloir l'extirper de sa bulle pour qu'il fonctionne comme eux. Sauf que ce n'était pas le genre de Sloan de suivre une meute comme un robot. Sa fausse mère le prenait tellement pour fou par moments, notamment lorsqu'il divaguait sur les conséquences d'une Troisième guerre mondiale qui se déroulerait dans les limbes, là où la terreur prenait vie et que les sirènes avaient trois rangés de dents comme les requins. Il avait donc eu cours à plusieurs séances chez une psychologue de Seattle. La psychologue avait donné comme résultat qu’il s’était formé une carapace imaginaire pour ne pas y penser. Dans son monde il n'était jamais abandonné, c'était sa protection. Il s'en foutait loyalement. Il l'avait accepté depuis bien longtemps et faisait avec. Pour lui, des parents étaient les personnes qui vous élevaient et qui vous aimaient non ceux qui vous abandonnaient à la première difficulté. Il a donc grandi avec cet état d'esprit. Et même s'il a toujours été légèrement à part, il s'incrustait tellement bien dans le monde des autres que personne ne le détestait, c'était Sloan. Tout le monde voyait en lui un bon jeune homme qui réussirait à faire sa vie avec un chemin bien droit, non sinueux.

Les seules conneries qu'il faisait étaient certainement avec son groupe d'amis : Marvel, Sloan et Adolys étaient certainement les jeunes les plus attachés de tout ReedWoods. Ils ont tous vécu depuis toujours dans cette ville. Ce n'était pas un gang qui ferait les cinq cents coups, mais ils adoraient s'amuser. C'est Sloan qui arrivait toujours à dégotter un peu de substances illicites en se rendant à Seattle de temps en temps. C'était la seule horde qu'il suivait. Les inséparables. Ils étaient uniques ils le savaient. Et Sloan adorait ça. Parfois il les emmenait dans son monde en leur racontant ces histoires autour d'un vieux feu de camp. Ils n'avaient pas vraiment peur de la forêt comme la plupart des habitants et le lac était trop fréquenté en été pour eux. C’était l’époque où il terminait à grandir et qu’il rencontra sa première petite-amie.

C'est en allumant une de ces clopes, adossé à un mur le regard enfui dans la nature, qu'il rencontra la plus belle personne qu'il n'avait jamais eue. Elle n'avait pas de nom, ni de maison, c'était la première fois qu'il la voyait. Pendant un moment il s'était convaincu que c'était le fruit de son imagination et qu'elle n'existait pas. Mais lorsqu'elle se pointa dans sa classe comme étant nouvelle il sut qu'elle était pour lui. C'est la personne qui l'a certainement fait sortir de sa bulle, légèrement, car en même temps il l'a fait pénétrer dans son monde. Et tout ça n'a jamais gâché l'amitié qu'il avait avec sa bande. Jusqu'au jour où il découvrit qu'elle avait disparu. C'était au mois de septembre, les arbres commençaient à perdre leurs couleurs et emmenaient avec eux une vague de froid qui submergeait Reedwoods dans des températures hivernales. Il prenait sa voiture, toujours une clope au bec pour balayer toute la région. Les parents de la fille étaient aussi affaiblis que lui lorsqu'un policier les appela pour leur annoncer que leur fille avait été retrouvée au fond d'un ravin. Elle aurait voulu partir en week-end avec quelques amis, mais sa voiture aurait dévié de la route pour des raisons inconnues. Et c'est de là que Freedom Corporation est devenue une obsession pour Sloan. Il était tellement persuadé qu'elle avait été tuée qu'il avait imaginé tellement de choses et la plus possible à ses yeux étaient celles que Freedom, l'organisation la plus étrange du pays, en était la cause. Il n'avait aucune preuve. Peut-être que certaine rumeur l'avait influencée mais son instinct lui disait que tout venait de là.

Hello toi
Entrons dans le vif du sujet, sachez que peu de chose sont changeables au niveau de ces liens, il est inutile de les changer, de même pour son intégration dans la vie de ses amis et que pour son enfance : il a été adopté il est donc inutile de faire l'inverse. La personnalité de Sloan est un point essentiel du personnage, vous pouvez le rendre encore plus fou qu'il ne l'ait mais pas moins. Ce n'est pas un enfant de choeur : il adore s'amuser et s’immerger dans ce monde. Il a ses propres plans à lui mais ne se pose certainement pas de question sur son avenir. Bon il y a aussi le coup de sa coquine, donc il doit avoir une réaction par rapport à ceci. Il n'est pas près de l'oublier.
Puis pour l'avatar, Evan Peters est un dieu pour moi *______* ( je le préfère en brun, bien qu'il soit parfait en blond, vous posez pas trop de questions sur sa teinture )
Bon voilà, si vous avez d'autres questions, vous pouvez pointer le bout de votre nez. Et ceci dit, si vous voyez une huée de câlin déambuler et vous dévorez les joues, no panic, autant pour la montagne de pop-corn qui dévalera votre estomac