Mon histoire commence tout le monde. Ma mère a rencontré mon père. Ils ont accompli toutes choses que humains font. Neuf mois plus tard, j’étais là. On peut dire que mon enfance, c’est déroulé comme celle de n’importe qui. J’ai commencé à faire mes premiers pas, mes premiers mots, mes premiers coups de cœur et de tristesses. Ma vie avait commencé à Seattle. J’adorais que mon père m’emmène sur les ferrys. J’étais tout le temps en train de sortir et de jouer dans le parc avec mes amies. Je m’étais fait une amie d’enfance que j’aimais plus que tout au monde. Elle se nommait Aeon. Elle venait d’une famille pauvre. Son père était un gros alcoolique et obsédé. Aeon venait beaucoup chez nous se réfugier. J’ai vécu la maternelle, le lycée et mes premiers amours avec elle. J’étais tombée profondément amoureuse d’un homme. Je dois vous avouer que je l’aime toujours aujourd’hui. C’est histoire des plus classiques.

Pourtant… Un jour Aeon disparut. Cela devait être vers mes 17 ans. J’étais perdue. Mon amie d’enfance venait de déménager à Reedwoods. Son père avait trouvé un travail là-bas. La jeune femme avait dû le suivre. J’avais vu partir sa voiture noire au tournant d’une maison. J’avais couru derrière pour la rattraper. Je n’avais pas envie de la laisser partir. C’est à ce moment-là que je sentis mes yeux se recouvrir de larmes pour la première fois. Je devais me reposer que sur moi-même. Ce fut une année chargée en émotion. J’avais rejoint un groupe de musique pour passer le temps et faire partie de quelque chose. J’étais la chanteuse et la leader du groupe : The death Sparkle. Cela avait bien commencé. Nous avions débuté une tournée des bars de la ville et nous commencions à nous faire une réputation. Le début du cauchemar commençait. J’avais été amoureuse d’un homme, Matt Blake, un homme qui m’apprit le bonheur de la vie. Il était le guitariste du groupe. Il avait 21 ans. Il me promettait de me sortir de mon pétrin, de m’emmener avec lui et de me faire découvrir le monde. Il me fit découvrir la dépendance à l’alcool et aux drogues. À la fin, tout changea. Je le rencontrai lui. Nous avions fini notre concert. Un autre groupe nous remplaça. Les membres de The Death Sparkle s’étaient retrouvés au bar à boire des verres. J’avais décidé d’aller à la rencontre de cet homme dont je n’avais pas lâché mon regard. J’étais tombée dans ses bras. Nous dansions. Un baiser furtif, un regard, un sourire, la machine étaient en marche. J’étais amoureuse et heureuse. Je savais ce que signifiait l’amour pour la première fois. Je décidai de réduire mes heures de répétition et concert pour travailler plus durement dans une station de radio locale. Je m’occupais de faire passer la musique et d’annoncer les nouvelles. J’adorais mon travail et on adorait ma voix ! Je continuai de voir cet homme qui était devenu une obsession : Alexander Max Meadows.

L'année de mes 18 ans.Un airs de mariage résonnait. J’étais devenue Madame Meadows. J’étais mariée ! Nous étions mariés. Un petit mariage, vous voyez la chose. D’abord, le mariage commença à l’hôtel de ville où je me liais à lui dans la vie de tous les jours. Quelques jours plus tard, une petite cérémonie fut organisée. La famille et quelques amis proches étaient invités. La dance du père avec sa fille et la danse des mariés avec leur chanson. Mon groupe de musique jouait. Je vous laisse deviner que Matt n’était pas venu. Je me donnais à Max le soir même. C’est à partir de cet événement que sa mère s’interposa. Quelque jours auparavant, elle me saisit par mes épaules pour me secouer quand il m’avait demandait en mariage. Les cris avaient résonné dans la maison des Hawkins : « Tu vas rater ta vie ! Tu vas finir comme ta pauvre mère ! Tu deviendras malheureuse comme je le suis. Il te quittera comme ton père a fait avec moi ! ». Ces mots, je les avais mis de côté. Je n’avais pas oublié. Je m’étais installée avec Max Meadows. Je me couchais tous les soirs heureuse de m’appeler Arwen Meadows. Cela avait une consonance parfaite. Cependant, le bonheur ne dura pas longtemps. Je réalisais quelques semaines plus tard que j’étais enceinte. Heureuse, j’allais l’annoncer à ma mère. Ne cherchez pas l’erreur. J’avais eu besoin de l’annoncer à quelqu’un. Je peux vous dire qu’elle le prit mal. Je ne savais pas cas ce moment le mal rongeait déjà ma mère. Elle me cria dessus. Je voulus fuir, mais elle me poussa dans les escaliers ! Son cri strident me glaça le sang. J’étais en train de perdre connaissance. Je vis trouble. Je discernais mon père qui rentrait et m’emmena chez les urgences pour qu’il contrôle le tout. J’avais perdu le bébé par sa faute. J’appelai Max pour lui dire que j’étais chez une amie ce soir-là. Elle lui avait menti de peur qu’il s’énerve et qu’il soit blessé. Ma mère vint au milieu de la nuit. Elle me fit une menace : « Jamais, je te laisserais te ruiner ta vie ! Tu as toute ta vie ! Vie là ! Ne m’oblige pas à le tuer. Divorce et part ! Tu es une honte pour la famille Hawkins ! ». Le lendemain, je fis ce que je devais faire. J’avais peur. Je lui mentis. Je lui dis que je l’avais trompé, que notre couple était une erreur. J’avais pris des papiers pour faire signer le divorce. Je lui promis une explication le lendemain. Mais j’étais déjà partie durant la nuit.

Aeon ! Ma douce Aeon m’avait recueillie. Les rôles s’étaient inversés. J’avais retrouvé le même travail dans la ville de Reedwoods. J'ai changé mon identité et changé mon prénom pour opter pour le deuxième. J’étais totalement sous sa protection. J’essayais de vivre pourtant quelques choses s’était brisé. J’avais suivi ma tendre amie à une sortie avec une bande d’amis. Au final, je ne me rappelle plus de rien. Je me suis réveillée quelques jours plus tard. Je n’avais aucune idée de ce qu’il s’était passé durant 3 jours. Le pire, c’était que Aeon avait disparu. Depuis ce jour, j’étais devenue instable. Je suivais un traitement. Le médecin me donnait des médicaments. J’avais appris que ma mère avait été internée par mon père après avoir su la vérité. Pourtant, je faisais toujours des cauchemars. Au milieu de la rue, je voyais des flashs : Aeon en train de mourir. J’avais peur. J’avais revu des gens et contacté certains en leur demandant des nouvelles. Il semblait qu’elle avait quitté la ville. C’était une histoire bizarre. J’étais convaincue que quelque chose s’était passé… Mais je le mis sur le compte de sa folie. Je devais avoir regardé trop de films d’horreur. Les années passèrent. J’essayais de vivre. Simplement de vivre et de survivre.